Flamanville: Centrale nucléaire- DANGER!


Flamanville- Comment fonctionne un réacteur à eau préssurisée?
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Flamanville: Centrale nucléaire


L'exploitation de l'énergie nucléaire est un danger pour l'homme et l'environnement.
L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Flamanville rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs-siamoises ». L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d'influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.

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De nombreuses centrales nucléaires
fonctionnent avec des réacteurs à eau pressurisée. Dans ce type de réacteur, la fission des atomes d’Uranium 235, voire de Plutonium, produit, en plus des neutrons, des rayonnements divers, des produits de fission et de la chaleur qui porte l’eau du circuit primaire, sous une pression de 150 bars, à une température de 320 degrés Celsius. Des grappes de commande ou barres de contrôle servent à réguler et arrêter la réaction en chaîne. Quand une barre est introduite dans le coeur du réacteur, elle absorbe une partie des neutrons libérés par la fission, de sorte qu’ils ne sont plus disponibles pour l’entretien de la réaction en chaîne. C’est ce système de barres qui doit empêcher l’emballement du réacteur, à condition qu’aucun attentat, qu’aucun séisme ne vienne les bloquer dans leurs gaines. Le circuit primaire transmet sa chaleur au circuit secondaire dans un échangeur de chaleur servant également de générateur de vapeur. Cette vapeur du circuit secondaire active les turbines.

La centrale nucléaire de Flamanville:

Propriétaire: EDF
Début de la construction: 1979
Mise en service du premier réacteur: 1985
Mise en service du dernier réacteur: 1996
Nombre de réacteurs: 2
Puissance: 1300 MWe par réacteur
Puissance totale: 2600 MWe



La centrale nucléaire de Flamanville vue du ciel:
Agrandir le plan


Terrorisme: Danger pour Flamanville

Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Flamanville, d’une puissance de 1300 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 2600 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.

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Sujet actuel 2019:


Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge


(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)

Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

Glaçant


Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.


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Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.

Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

L'Ökoinstitut (Institut écologique) de Darmstadt a calculé les conséquences
et l’étendue géographique d'une telle catastrophe, prenant comme base de réflexion un accident nucléaire survenant au CNPE EDF/EnBW de Fessenheim (Alsace). La simulation a été réalisée pour la centrale de Fessenheim, mais est plus ou moins applicuable à toutes les centrales nucléaires de France.

Impact d'une catastrophe nucléaire

« Avec un vent de sud-ouest animé et de la pluie, on serait en présence d’une bande sinistrée longue de 370 km, s’étendant de Fessenheim (Alsace) jusqu'à la région de Würzburg/Nürnberg Si les directives de Tchernobyl devaient être appliquées, il faudrait alors évacuer la totalité de la population vivant dans cet espace, et ce durant une période de 50 ans ».


Par ailleurs, Klaus Traube, expert nucléaire
et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et, en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate:
« L'analyse de nombreux évènements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d'ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’incidents techniques et d’erreurs d'exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n'est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n'est pas non plus contesté qu'un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres, de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité. »


Mona Lisa - Nucleaire? Non merci!


Énergie nucléaire = potentielles armes nucléaires
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire c’est la menace envers toute forme de vie du à la propagation mondiales de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et l’Israël ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires. Chaque anciennes et chaque nouvelles centrales nucléaires représente un danger pour la paix mondiale. On voit cela clairement dans le conflit avec l’Iran ou la Corée du Nord. Mais on ne peut pas montrer du doigt sur ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire à tout va.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaires, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR de Siemens, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.


Liste des réacteurs nucléaires en France:

Belleville, Blayais, Bugey, Cattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Fessenheim, Flamanville, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Penly, St. Alban, St. Laurent, Tricastin...




Remarques


Flamanville est un des sites possibles d'implantation du second réacteur EPR français.

Source: Wikipedia

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Les alternatives:


Le développement des énergies alternatives fait partie des rares signes positifs de notre époque. Entre 1995 et 2005 le prix des énergies fossiles et nucléaire a plus que doublé, alors qu’il a baissé de moitié pour les énergies renouvelables.

Alternative au nucléraire
L’énergie éolienne connaît la plus grande expansion. Dans l’Union Européenne, en l’année 2005, 1000 nouveaux Mégawatts éoliens étaient raccordés au réseau tous les deux mois. En Kilowatts (puissance), cela correspond à un nouveau réacteur de la taille de Beznau en Suisse (365 MWe) – et ceci tous les 60 jours. Et c’est justement cette croissance positive des énergies durables que les adeptes des énergies fossiles et nucléaire combattent massivement. Car chaque installation photovoltaïque et chaque nouvelle éolienne, financées avec des fonds privés, enlèvent des parts de marché aux exploitants et grandes entreprises du nucléaire dans le domaine de la production électrique. Que penser de l’opposition à l’implantation d’éoliennes à cause des oiseaux, chauves-souris et de la protection du paysage ? En réalité c’est une affaire d’argent et de pouvoir.
Mais le plus grand gisement d'énergie, ce sont les économies d'énergie, pouvant être mises en oeuvre immédiatement. De même les technologies pour augmenter l'efficacité énergétique, à la production comme à la consommation, sont là; elles ne demandent qu'à être appliquées. C'est une question de volonté politique, individuelle et d'orientation de l'économie.




Le Plutonium d'AREVA tue à Fukushima

Fukushima: Une solution climat qui ne marche pas

Le plutonium d'AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d'AREVA, mettent en danger la paix dans le monde. Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l'entreprise française AREVA .

Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux . La radioactivité s'échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d'habitation et met en danger l'homme, la nature et l'environnement .L' entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima .

AREVA: En exportant le nouveau réacteur EPR dans des zones sensibles, nous apportons la lumière au monde

Info




Que faire ?



Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

• Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
• Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du CSFR et d’Alsace Nature.
• N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable, comme par exemple l’EWS Schönau ou ENERCOOP.
• Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
• Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
• Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
• N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
• Auprès du CSFR, d’Alsace Nature et du BUND vous pouvez obtenir tout ce matériel.
• Nous vous invitons à prendre un nouvel élan : soutenez notre travail par un don ou bien devenez membre (déduction des impôts possible). Tracts et expositions nous coûtent de l’argent.
• Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.


Axel Mayer

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Sujet actuel 2019:


Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge


(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)

Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

Glaçant


Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.


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Tchernobyl: 30 ans
Beaucoup de champignons des bois sont, après 30 ans, toujours radioactifs suite à la catastrophe nucléaire.


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Vous pouvez utiliser ce texte et nos graphiques pour vos travaux sur l’écologie, pour des fiches d’informations ou pour votre site.
Nous serions reconnaissant, si vous mettiez un lien vers cette page.





Liens:


France : la violence d'Etat et la résistance non-violente en matière de nucléaire

Sarkozy & Kadhafi - l'exportation du nucléaire et l'EPR

L'euroréacteur EPR - un danger pour l'homme et pour l'environnement
Une brève critique

Flip et Nège et la centrale nucléaire

Liens externes:



Réseau sortir du nucléaire

Ni nucléaire, ni effet de serre !


Carte des centrales nucléaires en France:




Centrales nucléaires en France:
Belleville Blayais Bugey Cattenom Chinon Chooz Civaux Cruas Dampierre Fessenheim Flamanville Golfech Gravelines Nogent Paluel Penly St. Alban St. Laurent Tricastin




EPR Flamanville - Une brève critique :


L'EPR est dix fois plus sûr que les centrales nucléaires actuelles ». Cette citation de l'actuelle ministre française de l'industrie, Nicole Fontaine, est pour le moins bizarre, comme le fait remarquer Axel Mayer du BUND de Freiburg (Allemagne). En effet, ne nous rabâche-t-on pas depuis des dizaines d'années que les centrales nucléaires en service actuellement sont toutes sûres à 100% ?

Tandis que le mouvement écologiste allemand,
qui s'est laissé endormir par les promesses soporifiques d'une soi-disant «sortie du nucléaire», attend que la fermeture des installations atomiques se fasse d'elle-même, les multinationales de l'énergie nucléaire comme EnBW, RWE, Eon, Vattenfall, EDF, Siemens et Areva préparent le terrain pour faire accepter la construction de nouvelles centrales atomiques en Europe. Le projet EPR est financé par EDF et EnBW avec notre argent, si tant est que nous en sommes clients. Sa construction reviend à Siemens et à Areva.

Nouvelles stratégies pour imposer l'EPR en douceur :
Une grande partie du parc nucléaire européen doit être renouvelée à partir de 2005 et Siemens & Areva sont bien décidées à garder le pied dans le marché nucléaire mondial. Avec l'EPR, il ne s'agit pas seulement d'un nouveau réacteur pour la France, mais bien de créer une tête de série, modèle de référence à exhiber sur le marché mondial.

Le lobby du nucléaire
a tiré les leçons de ses défaites à Wyhl, Wackersdorf, Plogoff, etc., et ne répétera pas ses erreurs. Il s'y prend désormais autrement : une campagne publicitaire habile, coûtant plusieurs millions d'euros, est mise en place un peu partout en Europe pour vanter les mérites de ce type de réacteur « nouveau, sûr et durable ». La propagande publicitaire est maintenant complètement axée sur l'aspect « écologique » et favorable au climat de ce nouvel investissement. Ce sont justement les lobbies auxquels les écologistes ont mis des années à imposer des dispositifs pour réduire les taux de nitrate et de soufre dans leurs vieilles mines de charbon, qui utilisent maintenant des arguments environnementaux pour relancer leurs programmes nucléaires ! Et qui de plus s'efforcent de diviser le mouvement écologiste par le biais de polémiques sur les éoliennes. C'est ainsi que l'on réussit à refouler le souvenir des accidents nucléaires de Tchernobyl, Harrisburg, Tokaimura, etc.
Sites prévus pour les premiers EPR :

La Finlande et Flamanville

Ce qui compte pour le choix de ces sites, c'est que la résistance politique et citoyennes y soit minime. Un petit pays comme la Finlande peut facilement se laisser abuser par l'arrivée de l'argent, du pouvoir et de l'influence du lobby de l'atome.
Une fois la brèche ouverte, ce dernier espère que cela fera des envieux en Europe. « Plutôt un mauvais réacteur construit en Allemagne ou en France qu'un tout aussi dangereux chez nos voisins européens finlandais », c'est le mot d'ordre qui se rattache habilement aux égoïsmes nationaux... Cela peut aussi être un aspect de la mondialisation.
De toute façon, les centrales nucléaires françaises arrivées en fin de vie devront être remplacées, et en Allemagne, l'industrie nucléaire compte sur un changement de gouvernement, avec des partis pro-nucléaires qui attendent leur tour. Il est surprenant que, dans le monde entier, ce soient souvent des partis très conservateurs qui agissent contre l'homme, la nature et l'environnement.
Le lieu d'implantation de l'EPR pourrait aussi être Fessenheim, car c'est la centrale la plus vieille de France, et il y aurait d'ores et déjà sur le site de la place pour deux nouveaux réacteurs. Des « mesures d'hygiène psychologique » ont d'ailleurs été prises en 2003 pour préparer le terrain : la centrale s'est auto-dotée d'un certificat environnemental (ISO 14001) et a fondé le nouveau club pro-nucléaire « Au fil du Rhin ». Mais les risques sismiques et la solide opposition des populations de part et d'autre du Rhin plaident contre le choix de ce site.
Au fil du Rhin, aufildurhin, Fessenheim, EDF, electricité de France, EnBW, club nucléaire, centrale nucléaire

Dangers de l'EPR (en bref) :
Où qu'on le construise, l'EPR sera dangereux.
Il produit des déchets nucléaires qu'il faudra stocker durant des millions d'années.
Pour chaque mégawatt d'électricité produite en un an, chaque centrale produit la radioactivité à vie courte et à vie longue d'une bombe d'Hiroshima. Deux EPR à 1600 MWe chacun produiraient la radioactivité de 3200 bombes d'Hiroshima.
Partout où des hommes travaillent, les erreurs humaines sont possibles.
L'EPR est grand, au lieu d'être sûr. L'organisation internationale des médecins pour la prévention d'une guerre atomique IPPNW dénonce la capacité de 1600 MW comme un abandon des normes de sécurité. C'est pour éviter une explosion des prix de l'électricité que Siemens & Areva privilégient le gigantisme au détriment de la sécurité.
Les systèmes de sécurité passifs de l'EPR ne sont pas suffisants, armatures et pompes sont toujours entraînées par motrices, qui peuvent s'arrêter à la moindre panne de courant. La seule innovation de l'EPR est le réservoir destiné, en cas d'accident majeur, à recevoir et refroidir le coeur en fusion. Pour ce faire, il faudrait d'une part que le bassin soit absolument sec, sans quoi les risques d'explosion de vapeur sont très élevés, et d'autre part, il faudrait recouvrir d'eau le coeur en fusion, ce qui provoquerait justement ces explosions de vapeur à éviter... (voir les études d' IPPNW à ce sujet).
Et pour l'EPR, des gens mourront dans les mines d'extraction d'uranium, par les radiations proches des centrales, dans les usines de plutonium (dites de retraitement) et d'enrichissement d'uranium.
Comme toute autre centrale nucléaire conventionnelle, l'EPR produira des rejets radioactifs lors de son fonctionnement dit « normal ».
Destiné à l'exportation, l'EPR aggrave donc le risque que de nouveaux pays entrent en possession de la bombe atomique. Selon Jean-Jacques Rettig, du CSFR (Fessenheim), « l'Etat français n'a tiré aucune leçon de la vente d'une centrale nucléaire à l'Irak. Celui qui détient une centrale nucléaire est capable de construire une bombe. Pour des profits à court terme, EDF, EnBW, Siemens et Areva mettent la paix mondiale en danger ».
Le projet EPR a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001. L'EPR n'est pas prévu pour faire face à une éventuelle attaque terroriste. Une attaque terroriste ou un accident nucléaire majeur rendraient une grande partie de l'Europe inhabitable pour toujours. Un pays possédant des centrales nucléaires est à la merci de tous les chantages.
L'EPR n'est pas à l'abri du risque de fusion du coeur du réacteur. Tous les dispositifs de sécurité de l' EPR ne peuvent que contrôler des fusions à basse pression, dispositifs dont le fonctionnement est par ailleurs très controversé.
L'EPR n'est donc pas un nouveau réacteur, tous les problèmes inhérents au P.W.R restent entiers.

Que faire ?
Il faut se mobiliser et résister à la propagande médiatique du lobby nucléaire. Il y a encore des millions de consommateurs écologistes qui achètent des produits à Siemens. Nombreux sont ceux qui achètent leur électricité à des firmes nucléaires telles que Eon, EnBW, RWE, Vattenfall ou à des filiales dites environnementales. Cela pourrait changer avec le lancement de l'EPR, car il existe des producteurs alternatifs, vendant à bon marché de l'électricité produite à 100% sans nucléaire comme l'EWS de Schönau.
Mais résister pacifiquement, cela signifie aussi faire pression sur tous les sites possibles, résister à Gorleben, faire pression sur les partis pro-nucléaires allemands, ainsi que sur les partis au pouvoir en léthargie.
Les actions transfrontalières et une coopération anti-nucléaire internationale sont plus nécessaires que jamais. Si le lobby nucléaire ne connaît pas de frontières, ses opposants non plus.
L'industrie nucléaire est tournée vers le passé alors qu'une vraie préparation de l'avenir exige le développement des alternatives. Une politique énergétique digne de ce nom, durable et respectueuse du climat doit combiner différents facteurs : économies d'énergie, renoncement au gaspillage, cogénération, sources d'énergie renouvelables. Sans une véritable politique économique écologiquement soutenable, nous conduisons notre planète droit à sa perte. Avec l'EPR, cela ira seulement un peu plus vite.

Axel Mayer, BUND Freiburg, Allemagne


CSFR Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin,
BUND Regionalverband Südlicher Oberrhein



Sarkozy, l'exportation du nucléaire et l'EPR: Le Président vend du nucléaire pour Areva à la Libye, au Maroc, à la Chine, à l' Algérie, et potentiellement ce qui en découle: l'arme atomique.


Comment le président français Sarkozy met en danger la paix dans le monde avec ses exportations nucléaires.

Le Président vend à la Libye, au Maroc, à la Chine, à l' Algérie pour les groupes Areva et Siemens, du nucléaire civil qui peut, à tout moment, déboucher sur l'arme atomique.

Plus de deux décennies après l'accident de Tchernobyl, Monsieur Sarkozy a oublié ou refoulé la catastrophe. Cette "perte de mémoire" est savamment orchestrée et organisée par des groupes influents du lobby nucléaire.

Chaque nouveau pays qui, par le biais de l'industrie nucléaire dite civile et pacifique, devient un état nucléaire militaire, représente pour l'humanité une catastrophe tout à fait comparable à celle de Tchernobyl.

Mais le Président français se considère comme un agent de diffusion, un représentant de commerce des groupes nucléaires français.

Jean Jacques Rettig (CSFR), Axel Mayer (BUND Regionalverband) 11.12.2007


Enquête publique EPR Flamanville
Monsieur Bernard Gassch
Mairie de Flamanville
27, rue du Château
F-50340 FLAMANVILLE


BUND Regionalverband Südlicher Oberrhein, Wilhelmstr. 24a, 79098 Freiburg, 0761/30383, bund.freiburgbund.net, www.bund-freiburg.de

Monsieur le Président de l'enquête publique EPR,

L'enquête publique relative à la construction éventuelle de l'EPR ne se déroule que du 15 juin au 31 juillet 2006, uniquement sur le territoire de 19 communes situées dans un périmètre de 10 kilomètres autour du projet de la centrale nucléaire à Flamanville.

Nous nous étonnons de cette accélération du calendrier, mélangeant allègrement vitesse et précipitation. Limitée dans le temps et dans l'espace, cette enquête publique se résume à une "consultation" minimaliste alors, que de notre point vue, l?ensemble de la communauté européenne est concerné par ce projet.

Par la présente, nous contestons les modalités d'organisation de cette enquête publique "étriquée".

La France, excédentaire en terme de capacité de production électrique, n'a nul besoin de cette nouvelle centrale électronucléaire. Pire, la construction de cet EPR conduirait la France à contrevenir à la directive 2001/77/CE relative à l'électricité d'origine renouvelable.

Ce faisant, nous vous demandons, au regard des risques d'attentats et de prolifération nucléaire, de l'incapacité à gérer les déchets radioactifs sur le long terme, et de la multiplication des pylônes supportant une nouvelle ligne à très haute tension, de vous prononcer en défaveur de ce nouveau réacteur EPR. Nous sommes toujours étonnés par certaines positions pronucléaires du type de celle de madame Nicole Fontaine, Ministre de l'Industrie d'alors, qui affirmait que l'EPR est dix fois plus sûr que les centrales nucléaires actuelles alors que depuis des dizaines d?années on nous rabâche que les centrales en service actuellement sont toutes sûre à 100%.

De plus, nous pensons qu'avec l'EPR, il ne s'agit pas seulement d?un nouveau réacteur pour la France, mais bien de créer une tête de série, modèle de référence à exhiber sur le marché mondial.

L'accident de Tchernobyl ayant démontré qu'il n'existe pas de frontière en ce qui concerne le domaine du nucléaire, nous, le BUND-RVSO, association allemande de protection de l'environnement et de la nature reconnue d'utilité publique, vous demandons de bien vouloir excuser notre intervention par delà la frontière, inscrire formellement notre opposition à ce projet EPR sur le registre mis à la disposition du public et nous faitre parvenir la confirmation de cette inscription.


Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations les plus distinguées.


Axel Mayer
Directeur du BUND-RVSO
Bund für Umwelt und Naturschutz
Wilhelmstr. 24a
79098 Freiburg i. Breisgau